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Parce que l’on a beau éluder la vie, elle finit par nous rejoindre, par nous surprendre lorsque l’on s’y attend le moins. Parce qu’après tout, nous n’avons qu’une vie à vivre et que les plus belles promesses sont celles que nous faisons à nous-mêmes. Parce que lorsque j’y repense, la vie ne s’arrête pas pour autant, elle ne fait que continuer. Parce qu’il suffit parfois de vivre intensément, car ces quelques heures sont souvent bien plus riches que des mois ou des années. Parce que Montréal me rend amoureuse de la vie, de toi, de tout, des passants, des rues, des monuments et même de l’hiver. Parce que chaque rue me rappelle à ton souvenir, parce que le vieux clocher de l’université me fait penser à toi…parce que la fameuse rue Saint-Denis me laisse entrevoir ta silhouette…que j’imagine ta démarche entre mille…que ton sourire recèle encore d’innombrables trésors… Parce que quoi que j’en dise, il est des souvenirs qui ne se consument jamais. Et voilà qu’au-delà de la ville, la Main a cessé d’exister, que les langues ne comptent plus, pas plus que les cultures, parce que Montréal possède ce don qui fasse que nous recherchions la fusion…
Parce que si tu n’existais pas, il m’aurait fallu te rêver, t’écrire autrement…