Château de mer, Safi, Portail de Safi
Il m’a dit, dis comment abolir la distance ennemie de la chair, les frontières du temps et de l’espace pour rejoindre tes territoires, comment voyager au pays de ton être? Comment effacer cette haine du hasard. Voilà la mémoire des mots, le souvenir de la peau tel un fougueux cheval qui revient au galop. Il me dit que je suis fatalement terrifiante, que je le ramène à la matrice de la vie réelle. Il me dit être le spéologue, l’éternel archéologue de mes pays inconnus… qu’il reconnaît le sel de la vie du sucre artificiel, le vrai du tapageur.. qu’il me faut me laisser enfin aller afin de ressentir les vibrations qui traversent le temps. Il me dit que j’ai signé cette déclaration des droits sur sa personne… qu’il demeure anxieux, accroché aux lambeaux de la mémoire du désir…Je me promets, en silence, d’apprendre à naviguer entre les récifs de la destinée…
… souvenir de la peau. Très beau, je retiendrai.AG
I love the music, who is it?
Oups!!! Never mind. I got it 🙂
de passage….très beau texte!quand auras-tu terminé ton « échauffement » ( terme footballistique de rigueur par ces tps)…??A présent tu es prête pour un livre.Si je serais ton coach, je n’hésiterais pas à te faire « jouer » dans la cour des grands…:)C.S
Sublime entretien. Entretient-il la mémoire, le mirroir ?Mémoire du désir en lambeaux récifiens, dis-tu ? Qu’importe. Ivresse des profondeurs, il y a.Douce Rawiya, tu tiens si bien la barre. E la nave va.Aurais-je été Okba Ibnou Nafi, et Safi ne m’aurait guère suffit (sourire complice).AL-MARSAWI
Quel beau texte et quelle belle photo !Mais, je t’avoue que je n’ai pas très bien compris le rapport entre les deux. Safi n’est plus ce qu’elle a été. Elle s’est agrandie et s’est enlaidie, ya bent b’ladi. « .. acroché aux lambeaux de la mémoire… »Même ses sardines ont un goût bizarre de friture en boite. »… je le ramène à la matrice de la vie réelle.. ».Certains retours sont quelquefois très triste…ML…SAfi…c’est fini !
comme a dit laroussi safi c’est saaaaaaaafé walou…il y a que des souvenirs très lointain d’un port des sardines et surtout d’une génération qui a prospéré à l’étranger. je ne connais pas les raisons de cette dégradation et j’aimerais tant le savoir. peut être qu’ un jour les européens découvriront la beauté caché de cette ville et l’aménageront pour leur intérêt et leur confort.
c’était hobahoba
Bonjour,Accent Grave, sois le bienvenu sous la tente.Leilouta, hehehehe.CS, says who?;-)t’es cute. We’ll talk.Al-Marsawi, exactement. La mémoire, les miroirs, l’attrait des fonds marins et des brises océanes, l’océan comme un tout qui façonne la vie de ceux et celles qui le côtoie quotidiennement…Si si E la nave va.Que dire Al-Marsawi sinon merci! ML, l’érosion n’est-elle pas ce que nous craignons? L’érosion du temps, des éléments naturels. Mais aussi la force de l’océan…je dois avouer que je me sers souvent d’un support visuel pour écrire. Je suis visuelle à défaut d’être cérébrale (n’en déplaise à un ex qui me disait souvent Loula ce que tu peux être cérébrale!)ML, justement j’anticipe le retour et je sais qu’il aura un goût bien amer car il sera tout sauf un retour festif. Alors, je me défais maintenant de toutes mes illusions, de mes souvenirs et mes délires que j’emmagasine ailleurs afin de ne pas les pervertir par ce que je pourrai ressentir comme déceptions. Je ne parle pas des constructions ni du panorama, mais des êtres et des rapports humains. Je te dis donc: à dans deux mois en espérant de revoir nos amis mutuels. Ce qui me manque par dessus tout c’est une expression. Essaie de devenir laquelle. Un indice? Expression née au quartier Habous et soupirée par les habitués du Café Mauritania:-)Hobahoba, ahlan ahlan ahlan, mais c’est un miracle de te voir commenter ici, faut croire que t’as passé le flambeau à Bishara cette fois-ci.Mwah
Je viens d’améliorer la configuration de l’interface de mon Firefox, et de découvrir enfin tes belles illustrations de Safi la douce. Juste un mot puisque j’y suis encore.Bien qu’il ait tout dit, n’en déplaise à LAROUSSI (qui a mes respects) Safi, ne cessera-t-elle jamais de (se dé-)finir ? Seulement voilà que, malgré son enlaidissement urbain et phosphoriquement humain, elle demeurera dépositaire d’une certaine nostalgie, car cet autrefois trouve encore sa matérialité dans le présent. Il y a encore qq chose d’immuable que le coeur sait entendre, et l’écoute de sa houle anthropo-maritime, à souq Laghzel ou à Sidi Benkrara, par exemple, est encore mélodieuse. Assurément et malgré les amères dissonances qui brutalisent chaque retrouvaille avec la bleydaEt douce encore la convocation des gens d’autrefois pour se ressourcer et aussi de s’épargner la nouvelle configuration du lien social, si défiguré. Mais il y a toi Laroussi, Loula et quelques unEs encore, pour ne pas se retrouver totalement amputé de cette belle page de notre mémoire.Khalitkoum 3la khir.
Al-Marsawi,Bishara commentait le petit billet chez ML en parlant de la pollution et de Safi, je fais donc un coupé collé de ma réponse chez ML: »Bishara, ahlan. Mais rien n’est plus comme avant. Safi, tout comme Dar El Beïda et tout autre ville. Rien n’est plus comme auparavant. J’ai jamais posté de photo de pêche seulement celle du Château de mer. Mais Safi quoiqu’en dise restera une ville mythique car Safi est la ville du brassage des cultures, pas de mellah à Safi, c’est aussi la ville de massabane (gâteau unique en son genre) et du ka3k (petit biscuit en forme de bracelet et à base d’anis). C’est Sidi Bouzid, mais c’est aussi des êtres, des histoires.Et puis, casse-pas mon fun, Bishara:-) nous les zmagrias aimont garder en tête les belles images comme celle des lauriers roses en fleurs. Même Marrakesh et la rue du Liban où je jouais enfant n’est plus une rue résidentielle. Hier, j’ai découvert que l’autoroute de Casablanca coupait la ville en deux et bein cela m’a fait un sacré coup. Mais tout change et rien ne sera jamais pareil. Parce qu’entre toi et moi, rares sont les villes qui n’ont pas enlaidi. Et Forcément L’OCP et toutes les usines well on fait de l’asthme ou encore de l’emphysème. On appelle cela le progrès….Je sais, Safi a changé, mais mon Safi à moi il est gravé dans ma mémoire et cela me suffit.Mwah »
Oui, une relativité bien universelle. Il est beau le pays natal.Je poursuivrai le débat chez ML (laroussi ?)
Al-Marsawi, oui ML c’est Laroussi. A bientôt,
Loula je dois jubiler aussi chez toi zizoooooooooooooooooo en demi final, hobahoba
Salut Loula,J’ai fait poster le discours d’entree d’ Assia Djebar a l’Academie francaise sur mon blog.Je t’invite avec tous les fideles de ton blog a le lire. C’est une fierte pour les femmes et les arabo musulmanes qu’ Assia Djebar soit membre de cette Academie qui etait reservee naguere exclusivement aux hommes.Chakhttp://chakazoulou.blogspot.com/
Olé les vacances… Belles vacances à toi ma belle… Profites-en bien et dit-toi qu’il y’en a ceux qui n’ont pas cette chance. Moi, par exemple. 🙂 Mouah.
en fait j ai bc aimé votre façon de voire safi !
safi pour moi c est la nostagie qui court ds mes veines !c est le sourir sur mes douces levres !c est la chanson qui fait battre mon petit coeur c est le berceau qui me fait dormir ds un calme tres doux!
salut grand homme et patriote fidel al marsawi