»
Anonymous said…
ah la connasse a enlevé mes com. tu n assumes pas merdique, tu affiches les eloges et tu effaces le reste qui est verité véridique, t es une minus et une moins que rien. t es moins qu une poubelle
Amir »

Commentaire laissé cette semaine. Les autres ont été effacés car comme je l’ai déjà écrit, je refuse de colporter les insultes.

Drôle de sentiment que le mépris. Il est alimenté de haine et d’humiliation. Un déni de la cible, celle que l’on veut atteindre, que l’on veut anéantir, diaboliser, déshumaniser, discriminer, réduire, sous-estimer, à qui l’on impose un statut, que l’on stigmatise. Le mépris est tout simplement violence. C’est féodaliste comme sentiment, c’est prendre les gens pour des serfs. C’est inférioriser. C’est la dérive totalitaire que l’on maquille. C’est utiliser des mots qui blessent, des mots durs, des mots qui destituent. Le mépris c’est vouloir faire mal, c’est vouloir offenser. C’est aussi un complexe de supériorité, une ascension vers la dictature de la pensée unique. Celui ou celle qui méprise tente par n’importe quel moyen de se faire une image, mais tombe dans le piège de l’abus. Le mépris c’est du harcèlement, le mépris c’est un viol, le mépris n’est qu’abus, le mépris est terrorisme. Terrorisme de la pensée. Le mépris, c’est imposer sa doctrine et accuser d’hérésie la cible. Le mépris c’est le Takfir sous toutes ses coutures. Le mépris c’est aussi une exécrable image de soi que l’on tente de laver en la projetant sur la cible. Le mépris réduit les chances d’être heureux, d’échanger, de s’ouvrir aux autres, au monde, d’élargir ses horizons. Le mépris est une prison.

A toi qui te drapes de haine sous couvert de rectitude, saches que nous mourrons tous. Souviens toi que nous n’emporterons rien, ni nos mots, ni la hargne, ni la haine. Rien, sinon un mince linceul. Pourquoi accuses-tu? Pourquoi juges-tu? Faux prophète, fausse prophétesse quand cesseras-tu de proférer la haine cette gangrène qui te ravage, qui te rapetisse, mais qui semble te procurer, et seulement à toi, un effet euphorique.

Je pourrai t’ignorer, te mépriser par mon indifférence. Mais je ne suis pas ainsi. J’aime mon prochain, j’aime mes pairs, je crois en la bonté humaine, je crois au partage, je crois au vivre-ensemble, je valorise la diversité de pensée, je ne la condamne point. Plus tu persisteras à insulter, plus je te dirai vis en paix avec toi-même.

Puisses-tu y penser et cesser de te faire mal.