Mots-clés
concours provincial d'art oratoire, Immersion française menacée au Nouveau-Brunswick, la politique politicienne
Je la remercie, car la vie est toujours pimentée lorsqu’elle est dans les parages. Elle me tient en alerte et d’un regard balaie mes craintes ou mes inquiétudes. Cet enfant entre deux âges, deux mondes, deux frontières possède mon univers et je l’en remercie.
Samedi le 3 mai
Elle s’est levée ignorant le trac ou encore l’utilisant à son avantage. Elle a souri, a parlé, a établi le contact avec l’auditoire. D’une voix confiante, elle a parlé. J’ignore qui de nous deux avait plus le trac. Je pouvais écouter mon coeur battre. Une heure plus tard. Elle s’est levée calmement et est allée chercher son trophée.
Les mots me manquent. Je suis gaga devant ma fille et tellement fière d’elle, c’est aussi simple que ça.
Quand je pense que des enfants seront bientôt privés du droit d’étudier le français en classes d’immersion, je me dis que cette province et son ministre de l’éducation sont mal barrés. Sous prétexte que l’immersion est élitiste (une des nombreuses excuses de bien du monde dans cette province), voilà que nous retombons dans les noirceurs. Alors que le monde est de plus en plus polyglotte, notre cher ministre de l’éducation a décidé que les élèves anglophones du Nouveau-Brunswick n’apprendront le français qu’à dix ans. Bref, elle est belle notre politique d’enseignement et en plus on traîne de la patte.. Et parlons pas des ayant-droit (ceux qui ont le droit garanti par la Constitution d’apprendre leur langue maternelle ou celle d’un des deux parents), eux lorsqu’ils sont francophones et habitent Khmiss Batata, ils ont soit le choix de faire 90kms par jour ou .., bein si on se fie à la décision du ministre ce sera, l’assimilation. Au lieu d’investir dans le futur des enfants en donnant plus de ressources aux enseignants et plus de soutien, on nourrit le préjudice, l’ignorance et on retourne 30 ans en arrière. Who cares! Pas notre ministre de l’éducation! La cerise sur le gâteau? Aucun représentant du ministère de l’éducation du N.-B. n’était présent samedi pour se rendre compte du travail accompli par les enseignants et des efforts réalisés par les étudiants. Yeah! Vive le tiers-monde!
j’aime quand tu parles de tes enfants
et je t’aime aussi
le mythe
papa poule-coq et khanzir
salut
as tu ouie dire du blog de la cubaine Yoani Sanchez
http://www.desdecuba.com/generaciony/
desolé pour le hors sujet
sami
Hello la compagnie,
Le Mythe, merci.
Lamisa, oui je connais le blog de Yoani, elle vient de se faire refuser son autorisation de sortie pour aller à Madrid recevoir un prix. Pas de problème.
Bravo pour la p’tite oups la grande 😉 🙂
Je l’ai eu au tel hier soir si je le savais je l’aurais félicité. Remarque elle est assez expéditive ! 😉 🙂
J’aurais aimé te parler mais tu n’étais pas encore rentrée. La prochaine fois 🙂
Enseigner les langues à la plus large frange de la population voilà un défi fort intéressant. Au Maroc aussi on en a besoin.
Mwaaaaaaaaaaaaaaaaaaah lalla & enjoooooooooooooooy 🙂
Lalla Marroquina,
J’étais en pleine AG ce soir là. Expéditive? Hehehe, tu n’as rien vu. En fait, le Nouveau-Brunswick est la seule province bilingue du Canada. Un long sujet à polémique dans la province. Quand nous avons réussi à convaincre notre district scolaire d’avoir une classe d’immersion précoce il y a, maintenant, neuf ans, nous avons eu droit à une opposition farouche tant de la part des fonctionnaires que d’une frange de la population. Puis, on a colporté des rumeurs du genre l’immersion précoce ne servira qu’à accentuer le fossé entre les élèves, que ceux qui ont des difficultés seront condamnés à rester dans le système anglais. Ce qui est faux, car on ne peut décider à un si jeune âge qu’un enfant aura des difficultés d’apprentissage. On a accusé le système de séparer les classes socio-économiques, ce qui est faux car il y a une telle diversité dans les classes d’immersion.
Bref, pour faire une histoire courte, une telle décision nuit à la population, nie le droit de choisir des parents, condamne les élèves à être unilingues dans la plupart des cas. Quand on sait qu’ailleurs les élèves sont bilingues on ne peut que s’étonner d’une telle décision, surtout lorsque l’on se veut une province soit disant ouverte sur le monde, mais malheureusement fermée quand il s’agit de bilinguisme.