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Il n’écrit pas souvent, mais he nails it all the time. Un commentaire comme celui-ci, bein ma foi c’est précieux. L’auteur n’est nul autre que Moh

La funiculite n’est pas chose facile à gérer quand le cordon est trop long, et ce n’est pas une affaire de distance. Je pense aux enfants.

Sevrer son cordon ombilical aussi desséché qu’il soit est chose terrible. On en a besoin pour sentir, pour se mentir, pour pleurer, pour se soutenir, pour faire l’amour, pour s’en sortir.
On en a besoin pour saisir toutes ces falaises que les mots n’arrivent pas à sculpter. Toutes ces nuances que la parole ne peut transmettre.
Ces doses qu’on jauge dans le regard, qu’on perçoit dans le ton, dans la cadence des syllabes et la danse du geste qui conduit le son. Toutes ces choses dont nous avons besoin pour notre silence, nos amours, nos navrances, nos souffrances. Nos fausses notes. Nos enfants.
«C’est la vie» disent les cons. Qui des fois ont aussi raison.

Je m’emporte.
Bien @ toi zmagria de chez mowah

Moh

Et bein moi, de l’introspection de ce genre j’en redemande, pas vrai Lalla Knouz?

Allez, pour finir ce billet une vieille chanson de Rod Stewart, même mon mec ne connaissait pas, faut dire que Rod ce n’est pas sa tasse de thé.

Sailing