Mots-clés
El Jadida, l'école de la vie, Mah., Pastime Paradise, Premiers émois, Stevie Wonder
Je dois être fatiguée ou tout simplement folle. Cela faisait des années que je n’avais pensé à toi.
J’ai parlé de toi il y a 48 heures et j’ai dit que s’il y avait une personne pour qui j’aurais été capable de faire des folies, ce serait bien toi. Je me suis mise à écumer les pages du net à ta recherche, mais sans grand succès. Et puis même si j’avais réussi à te retrouver, qu’aurais-je été capable de te dire? Que tu auras été le premier? Le premier à me subjuguer, moi l’adolescente aux idéaux surfaits. J’aurais tant aimé savoir ce que tu deviens. Je voulais te dire que je ne t’en voulais pas. Je voulais tout simplement prendre de tes nouvelles
Mais, comme à chaque fois, je te repose délicatement dans le tiroir de la cinquième saison.
Stevie Wonder, Pastime Paradise
Loula : c’est fou qu’est ce qu’on donne pour retrouver ceux qui ont accompagné nos années d’avant et qu’est ce qu’on est prêt à faire en échange. Ils font partie de nous et de notre cheminement . quoi qu’ils sont.
J’espère que les forces de la vie finiront par te donner de ses nouvelles
Larbi,
C’est fou ce que ta lecture en filigrane est subtile. J’ignore si je te l’ai déjà dit rak sidhoum a khouya 🙂
Who knows what life has in store for us. Devoir de mémoire comme dirait quelqu’un. Merci de ton passage, toujours un plaisir de te lire commenter mes errances.
Mwah,
pourquoi moi ça me rappelle soudain cette chanson de jose luis perales « quisiera decir tu nombre »
Quisiera contarte
que ha sido largo el camino
que se ha burlado el destino
de mis proyectos de entonces.
Quisiera contarte
que no hay amor en mi vida
que solo tengo alegría
cuando recuerdo tu nombre.
je t’adore Loula!
Il y a certainement dans nos mémoires, une place particulière à des personnes particulières. « Je voulais te dire que je ne t’en voulais pas. Je voulais tout simplement prendre de tes nouvelles » : c’est extrêmement poétique, mais surtout, réaliste et rationnel, dans un champs où ces qualités se perdent.
Ah ces personnes que la vie nous fait perdre de vue et qu’on voudrait tant revoir ou avoir de leurs nouvelles. J’en compte une. Je l’ai perdue de vue et je voudrai la revoir ne serait-ce que le temps d’une pause café. Mais qui sait ça arrivera un jour.
Si tu savais ce que cette chanson de Steevie Wonder fait remonter comme souvenirs à la surface. Je te l’ai souvent dit t’as le chic de toucher là où il faut.
Mwah lalla et merci pour ce voyage dans le temps.
Loula, viens vite parce que…j’ai envie de pleurer…et vois tu ça dure depuis longtemps déjà et je ne veux le faire que devant toi!
Tu sais pourquoi? oui sais certainement!
Mwah!
Bisoir la coubania,
Waaayli, je t’adore aussi 🙂
Mounir, ravie de ta lecture je parlais justement en bien de toi hier soir.
Marocaine, merci.
Houda, tellement envie de rentrer . Je te tiens au courant et pas de larmes a hbiba on va s’amuser.
Tu as réveillé chez moi un très vieux et merveilleux souvenir . C’était… il y a très longtemps.
J’étais à l’internat à Kénitra. Un jour, en attendant de regagner la salle d’études pour faire nos devoirs, je me baladais avec une « copine » ( je n’ai pas dit « une petite copine » car c’était juste… une amie), dans le grand parc de l’internat en croquant un bout de pain et un petit morceau de chocolat noir qu’on nous avait servi ce jour-là en guise de goûter, quand tout à coup la pluie a commencé à tomber. Ma « copine », prévenante – on était en plein hiver – a ouvert le parapluie qu’elle avait sous la main, et on s’est trouvés, tout naturellement, l’un… contre l’autre, à l’abri, sous ce parapluie providentiel, alors que tous nos autres camarades couraient vers le pré-haut pour se protéger. Alors qu’on était… enfin, moi, j’étais… très bien, mais un peu… gêné,, elle me dit, presque en chuchotant : « tu sais, mon premier baiser, j’aimerai l’avoir, un jour de pluie, sous un parapluie. Surpris par cette révélation… surprenante, je n’ai rien dit, je n’ai rien fait, et j’ai… juste rougi. Nous sommes restés comme ça, silencieux, pendant de longues minutes. Je devais avoir 15 ans et elle, pas plus de 12. Je n’ai jamais oublié ce moment… magique.. Et depuis ce jour -là, à chaque fois que je vois un couple sous un parapluie, je ne peux m’empêcher de penser à elle. Elle s »appelait Bahia et elle était jolie comme un bonbon : à croquer.
Merci loula de me faire rappeler ces si doux et sûrement « inrecommençables » instants.
1001 mwahs
ML… souvenirs, souvenirs…
Très cher ML,
Heureusement que nous restent des bribes de souvenirs.
Mwahates
Bah tu voulais que j’arrêtes les bitiz!!! 🙂
Il faut assumer…moi c’est les extremes 😉
Wakha a lalla, je te tiens au courant.
Mwah