La Maison de la jeunesse estudiantine, Casablanca 1980

Père Jean Ruhl, troisième personne debout à partir de la droite. Cet homme a permis à beaucoup de jeunes, dont moi, de voir plus loin que le bout de leur nez. Cette bibiothèque était un havre de paix. Il m’appelait tendrement « la pagaille » car, disait-il, un brin de folie s’installait dès que Loula entrait dans les lieux. En haut, dans le hall d’entrée, les copains lisaient les journaux. Il y avait une grande bibliothèque et c’est là que j’ai lu un des livres qui ne sortaient jamais de l’endroit: La mort heureuse de Camus. Il y avait aussi Soeur Marie-Josée qui avait été directrice à Madania. En bas, les étudiants préparaient leurs examens et il y avait un salon pour relaxer, discuter, jouer aux échecs. Je ne me souviens pas du nom de toutes les personnes sur la photos, mais il y là mes meilleurs amis de l’époque et M.L. en reconnaître au moins un. L’Ambassadeur du Canada était venu remettre au Père Jean Ruhl un chèque pour aider au bon fonctionnement de l’établissement.
Bonne journée, je vais préparer quelques petites bouchées pour la réception de ce soir.
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