
N’oubliez pas d’arrêter le clip de Leonard Cohen. Pour plus d’extraits de la grande Rimitti, veuillez vous rendre sur son site. Vous l’aurez compris, j’ai un faible pour la grande Chikha Rimitti
la mamie du Raï comme la surnomment certains. Bref, un clin d’oeil en ces temps troubles où être chikha ne devrait pas être perçu comme une insulte, mais comme artiste qui perpétue la richesse du patrimoine de la chanson populaire. Dommage, pas de Aïta ce soir. Mais n’est pas Chikha qui veut et j’admire la Rimitti.
Sais-tu d’où vient son surnom de cheikha Rimitti? La Cheikha s’est fait connaitre dans les discothèques et cabarets d’Oran. Comme son premier public, elle était portée sur la boisson.Entre deux chansons, sa phrase fêtiche c’était « Remettez-moi ça », qui est devenue avec son accent : »Rimitti-moi ça », puis, pour gagner du temps, « Rimitti ».D’où le surnom de « Cheikha Rimitti » donné par ses fans…
Salut LeBaroude, Je vois qu’on a lu la même publication:-). J’admire la chanteuse, voix puissante, se fout des conventions etc..
سلامشاهدتها في مهرجان الدارالبيضاء في سهرة واحدة رففة الحاجة الخمداويةعندما تسير في الطريق يكون عمرها بالفعل ثمانون عامااماعندما تغني فصوتها لا يتعدى العشرين
Bluesman,Veinard, va! Je rêve de retourner à Paname juste pour aller la rencontrer ainsi qu’écouter l’ONB. J’avais un lien qui allait directement vers l’atelier de création et studio dont ils font partie, mais je l’ai perdu. Je chercherai demain.
SalutJe ne sais pas si tu l’as fait exprès, mais il y a actuellement au Maroc un micro-mini débat sur la cheikha ou plutôt sur la connotation du mot « cheikha » (procès de telquel). Justement je trouve que ce semblant de débat, tout en étant encore très frileux et encore très politiquement correct, présente l’avantage de pousser les hypocrites vers leurs derniers retranchements. En ce qui me concerne, tout en reconnaissant, vu une partie de mes origines, ma grande affection pour le genre aita (j’écoute presque tous les jours un morceau ou 2 de Bouchaib Bidaoui chanté par Oulad El Bouazzaoui: un vrai régal !), je ne veux pas et je ne peux pas nier, hypocritement comme le font certains que la cheikha a fait partie de mes fantasmes de jeunesse (libertinage supposé ou réel oblige) et que, quoi qu’on dise, elle reste un personnage pas très recommandable. D’ailleurs, dans le roman que je suis en train d’écrire, j’ai imaginé une profonde et terrible angoisse qui frôle la névrose chez un de mes « héros » (qui est « communiste, révolutionnaire, démocrate, progressiste etc. » du fait qu’un de ses oncles chez qui il vivait avait comme épouse… une ancienne cheikha. Je crois que ça fait partie de notre état schizophrénique permanent. Quant à Cheikha Rimitti, on pourrait la comparer, si vraiment on veut, à un Serge Gainsbourg (en moins surfait et artificiel) ou plutôt à un Choukri (ou un kheirdine), fou, soûlard, déviant et génial à la fois. ML…fan des cheikhates
Je ne sais pas si on a lu la même publication…j’avais découvert cette anecdote dans le Roman « Ali le Magnifique » de Paul Smaïl.
Bonjour,M.L., oui je l’ai fait exprès. Je ne comprends pas tout ce tapage à propos d’une dénomination professionnelle en l’occurence celle de Cheikha. Il règne au pays des ancêtres un pseudo puritanisme qui m’horripile. Cette hypocrisie est un des signes de notre statut d’autruche collective. Je ne comprends pas, d’un côté il y a prise de conscience de la richesse de notre patrimoine et de l’autre il y a des courants de non pensée qui cherchent à étouffer ce qui fait partie de notre réalité. Bonne chance pour le roman.LeBaroude, alors nous n’avons pas lu la même publication. J’ai lu l’anecdote dans Le raï petit livre de Bouziane Daoudi paru chez Librio musique (2000). Daoudi a aussi écrit L’aventure du raï, musique et société.Bonne journée
Oh Loula tu m’as devancé. J’allais poster un billet sur cheikha Rimitti. @MLas-tu connu mon ami Al ustad Bouhmid (Safi) Allah irhmou ? Nous préparons avec son fils un DVD de ses oeuvres sur lâayta.J’espère que tu nous donneras un coup de pouce au moment du lancement.
Laseine,J’en ai entendu parler. Ce sera avec le plus grand plaisir.
Ca doit être mes racines oujdies (par mon grand-père) et oranaises (par ma grand-mère).Mon grand oncle, le frère à ma grand-mère a écrit plusieurs classiques du rai, il est mort en 1965. Quelques uns ont été chantés par Rimiti, d’autres par Zehwaniwa, Khaled etc…Quand j’étais petite mon oncle me disait : Je vais t’enmener à Oran pour les grandes vacances !Ca me foutait les jetons. Maintenant je voudrais bien y aller mais je crois qu’ils sont tous morts ou portés disparus !En attendant de faire ce voyage, il m’arrive dire en trinquant avec mon petit frère : » Fi Khater Laoujada Sec ! »
chikha en algerie n’a rien a voir avec chikha au maroc. les deux termes ne vaulent absolument rien de communvous qui vous sentez intellos zayro maana chouia
Bonjour Lady M,Contente de savoir que tu es venue faire un tour. Au fait, comment s’appelait ton grand oncle?J’ai aussi des racines algériennes.