En 1988, je suis entrée dans une salle de cinéma et en suis ressortie toute transformée. Le film en question racontait l’histoire d’une amitié admirable entre un projectionniste de cinéma, Alfredo (le grand Philippe Noiret) et un petit garçon espiègle, Salvator (Salvatore Cascio). S’installera une complicité et un échange absolument uniques entre les deux protagonistes. Vous souvenez-vous de Cinéma Paradiso? Un film d’une grande tendresse, intelligent, un hymne au cinéma, à la vie et la créativité. Un film qui traite avec une infinie finesse de l’enfance, de l’adolescence, de l’amour, d’humanité dans le plus noble sens du terme, de la solitude avec des pointes dirigées vers la censure. Que de baisers censurés sur l’insistance du curé. Un amour impossible, celui de Salvatore pour sa première flamme. L’amour du cinéma alimenté par Alfredo substitut du père absent. Des années plus tard, Salvatore (Jacques Perrin), devenu cinéaste, revisite son village et reçoit un don des plus précieux. Alfredo avait fait un montage de toutes les scènes censurées. Baiser après baiser, on voit Salvatore s’émouvoir de cette offrande. Une scène magnifique, des séquence de baisers immortalisés et une musique qui exprime si bien la nostalgie.
Je vous remercie de vos visites. Comme dans la vie de tous les jours, il y a ceux et celles avec qui nous avons des atomes crochus, ceux et celles qui ont su lire entre les lignes et ne pas confondre fiction et réalité. J’ai eu bien du plaisir à converser avec certain(e)s d’entre vous et tout autant de plaisir de réaliser que bien des silencieux venaient visiter la tente. Je voulais vous remercier de votre présence qui a ensoleillé mes journées et m’a si souvent ramené le sourire. Seulement, même si Najlae dira non:-), il est aussi temps de me consacrer à la vie, car celle-ci est si éphémère et il me faut la savourer avec mes amours. Merci donc à Larbi, Samab, Amine, Ayoub, KB, ML, Kalima moul chachia:-), CS, Laseine, GarAmud le plus sensible d’entre tous, Reda un gars en or tout comme Colombo, Laaroubi, Jilal, Hchicha avec sa radio qui a éveillé en moi le goût de retrouver une partie de mon patrimoine, Bluesman pour son aide à retranscrire en arabe certains bouts de poèmes et pour avoir remis sur la sellette le Malhoune, Achawaneganne qui venait égayer la tente avec ses sourires et son calumet:-), Hobahoba qui commentait mes billets chez ML:-) Jamal not a glandeur at all, NajNaj, Sun Li, Manal, SuperTimba (fi khater nos fous rires), Laura et ses délires absolument époustouflants. Bref, vous êtes trop nombreux pour que je puisse vous nommer toutes et tous. Sur ce, je vous souhaite un bel été et vous laisse avec quelques ajouts sur les ondes de Khmiss Batata. Idir et Lounis sont en souvenir de Yemma la3ziza et sa tribu de grands gaillards, pasionarias et surtout Mia qui me manque atrocement et dont le regard est mon ultime patrie. Petru tout simplement parce que c’est en écoutant Corsica que mon fils s’endormait. And who knows our paths will meet soon again either under this tent or elsewhere. D’ici là, portez-vous bien!
Big Mwah To You All