Le château de mer, Safi, Portail de Safi
Il est des vies qui ne peuvent être transposées.. Il est des sentiments qui ne peuvent être simulés. Il est des êtres semblables à des gares, ouverts aux passages de leurs pairs. Il est des villes qui collent à la peau, des brises océanes qui parviennent de loin, fouettent les sens; éveillent de merveilleux souvenirs et nourrissent bien des espoirs. Il est des voix qui transportent, qui bercent et dont la tonalité rassure. Il est des instants qui effacent les distances et établissent des passerelles.
Il est des histoires inventées qui rejoignent la réalité. Il est des mots qui ne peuvent exister sans la houle car seule elle sait rejoindre leurs récipiendiaires. Il est des frissons qui donnent naissance à de parfaites tempêtes des sens. Il est des êtres qui portent dans leurs regards le poids des temps immémoriaux, dont les richesses intérieures cachent la sagesse des innombrables passages et qui sans la moindre supplique viennent irriguer les lézardes, offrant leurs embruns tel un baume sur les plaies de l’oubli. Si vous venez à vous trouver en leur présence, sachez les accueillir car ils sont merveilleux don de la providence. Ne tentez pas de les retenir car qui saurait retenir la brise venue de loin, ne tentez surtout pas de les emprisonner nul n’est encore parvenu à immobiliser le vent. Non, laissez-vous envahir, vous investir de leur présence et n’hésitez surtout pas à les remercier de la merveilleuse offrande qu’ils vous font.
En attendant la brise salvatrice de l’Atlantique, dixit l’homme du Cap
23 vendredi Juin 2006
Posted Histoires de femme
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Bonjour!Alaa est libre!J’ai trouvé votre site par mes journaux de bord de referrer.S’il vous plaît visiter mon site.
Thanks Douglas for the good news! Hos blog is however today difficult to reach. Global Voices also has a piece on Alaa. Je visiterai votre site bientôt.
loula tu parlais de moi, je me sens comme ces gens qui sont comme le vent, don de la providence. je m’imagine dans ta tempête de sens, entrain de la combattre en écoutant la requiem d’amadeus. c’Est plaisir de te lire loula, vraiment. mlk
MLK,Contente que tu te sois retrouvé dans un petit billet inspiré de Safi et de l’homme du Cap.Et tu parles du Requiem de Mozart, composition que j’aime écouter seule comme aujourd’hui.Mwah
Il est aussi de ces Regards que tes mots savent sculpter et de modifier l’âme du récipendiaire en instant de plénitude. Il est aussi de ces évocations qui résuscitent des désirs et … d’arc-en-cialiser le présent. Il est enfin ce sel, de tes mots, qui endiamente de mille feux, la douce saveur d’un ravissement. Douce raouiya, comme j’aime entendre tes mots qui me racontent. Et nombreux sont-ils au port, ceux qui attendent ton malhoun pour s’embarquer dans le ré-enchantement.Merci LoulaAl-Marsawi
aaah Loula,c’est toi qui nous fais encore une offrande.Merci! Gros gros mwah
NajNaj, ahlan te lire me manque vraiment, be careful a Zwina dialna et reviens-nous vite!Al-Marsawi, ya weld bladi, si, comme tu le dis, la voile est tissée alors il suffirait du concours de vents cléments pour que « lflouka » arrive à bon port. Que dire sinon que les gros cumulus qui plombaient sur mon ciel ces derniers jours ont fait place à l’azur de ce bout de ciel que nous avons en commun. Mwah
cette photo est merveilleuse, pardon the French :)I enjoyed reading
Hi Delaleuverses,It is one of the most beautiful cities and the one I have so many cherished memories of. Your French is good:-)