Nous: Et si nous renonçions à nos teints, à nos visages, à nos expressions, nos tics et nos manies? Et si nous oubliions nos langues pour mieux comprendre la nôtre et les laisser au passage nous débarrasser du poids des années et de leur passé décomposé? Et si nous nous racontions que nous sommes partis il y a des millénaires à la recherche d’un temple mythique que construisions au fur et à mesure que les siècles nous modelaient? Et si vos couleurs et les nôtres fusionnaient? Et si nous faisions fi de tout, le temps d’un regard, la durée d’une conversation, un simple moment où ni vous ni nous ne nous observerions à travers nos certitudes ouatées. Celles qui nous empêchent de sortir de nos ornières.
Et si nous nous arrêtions un court instant? Le temps de souffler, de nous réunir autour d’un feu et contempler le ciel étoilé. Vous verrez, ce n’est pas si mal.
Les autres Nous: Nah, il n’a qu’une langue, c’est la nôtre, il n’y a que nos valeurs fondamentales, pourquoi tout le monde devrait être Nous, sauf Nous? Nous voulons, Nous exigeons, Nous avons survécu, Nous vous accueillons, vous vous accommodez!
Devant une pareille cacophonie, je vais entreprendre le ménage dans ma petite tête car il y a trop de Nous et pas assez de Nous.
3la slametek a zine
tu ne crois pas si bien dire
chapeau pour le beau billet il dit tout si joliement
A priori, nous avons la solution à se probléme, pour la connaitre il faut tout simplement nous consulter
j’ai lu et relu et une question persiste : Qui suis-je?
Bijour,
Kenza, j’ai passé une fin de semaine à me taper la discussion sur le débat, lefri3 ou khlass!
Marocain les Nous possèdent tjrs la solution à tout.
Fhamator, tu es avant tout, toi. A force de Nous, on en oublie l’individualité et malheureusement on ne s’en souvient que pour, parfois, revendiquer de manière absurde certains privilèges.
Mwah
Je me disais quelque chose comme ça, hier soir en écoutant le prof de philo venu de Rio nous recommander de (re)lire Aristote et Marx et Lacan. Je me disais que j’aurais plaisir après le cours à lui poser quelques questions. Mais, sitôt achevé sa palestra, le maître s’est enfui en direction de l’aéroport. Ce qui nous tue, Loula, c’est que nous allons trop vite.
Loula tu veux lfri3 c’est sur le blog de sam une prise de tête incessante, moi ça va finir par me sortir par les yeux toutes ces bêtises
wa wakwaaaaaaaaak
Sinon la vie est toujours aussi belle :)))))
Mwah a zine twehchtek
Bonsoir,
Tu as bien raison, Francis. Prendre le temps, si seulement nous en avions le courage. Mais le temps peut s’avérer assassin par moments.
Kenza, wow je ne te le fais pas dire:-) Faut vraiment avoir la patience et le temps, vraie partie de rugby:-)
Mwah
Le moins qu’on puisse dire, c’est que son blogue (Sam) est populaire. Mais à quel prix ?
Onassis qui n’est pas Onassis, mais plutôt une multitude d’Onassissssss. (Ça prend combien de « s » dans ce cas ? :))
Onassisssss:-) Sam a le mérite d’être patient. En fait, moi je pense que men 7ebba darrou qoubba (Trad. d’un grain on en a fait une montagne)
Mwah
Wayeh, nous nous et surtout les autres comme disait Brel. Sérieux, je suis trop content de plus vivre au Québec pour ne plus avoir à m’exciter sur de pseudo-problèmes à la con.
Voici une autre histoire à rajouter à ‘leur’ actif :
http://www.cyberpresse.ca/article/20071024/CPACTUALITES/710240788/-1/CPACTUALITES