Partie pour une autre réunion, donc pas possible de poster ce billet le 29 octobre. Je le fais cette nuit pour le droit au souvenir.
Il est des commémorations que nous ne pouvons oublier et encore moins ne pas souligner. J’ai choisi cette chanson car avec celle de Brel (Quand on a que l’amour) elle donne un sens à tant de sacrifices. Celui de Ben Barka a été de priver une famille de son époux et père, aux pays non alignés un meneur car la Tricontinentale n’aura jamais lieu, aux Marocains un espoir avorté.
Il s’est écrit tellement de choses au sujet de l’homme public. Aujourd’hui, des Marocaines et Marocains font dans le spirituel à la noix de coco alors que le saint sacré maître a été un tout petit ne pensant qu’à avancer sa carrière et les autres flirtant avec le Makhzen ne sont que des poujadistes en puissance. Bien entendu, nous ne saurons jamais ce que Ben Barka aurait fait si à la tête d’un gouvernement élu (dream on, dream on). Mais nous reste cette image d’un avenir spolié, assassiné, avorté. Pourquoi pas un 29 octobre comme fête du souvenir? Et pourquoi pas une vraie Commission? Faudra emprunter au Québec le fameux « Je me souviens ».
Paroles et Musique: Maurice Fanon, Gérard Jouannest 1976© 1976 – Disque Barclay
Pour ceux qui entrent dans la danse
Au nom de la grande espérance
Au mépris de leur vie
Mon fils chante
Pour ceux qui luttent pour la vie
Sans autres armes que leur vie
Pour qu’ils vivent longtemps
Mon fils chante
Pour ceux qui combattent la nuit
Pour le jour où le soleil luira
Pour tous les hommes
Mon fils chante
Pour ceux qui meurent en chemise
A l’aube du temps des cerises
Sous les yeux des fusils
Mon fils chante
Mon fils et toi le fils
Qui naîtra de mon fils
Tant que meurt la liberté
Pour que la liberté
Vive dans le monde entier
Mon fils il faut chanter
Pour ceux qui poussent sans espoir
La porte étroite de l’histoire
Au nom de l’idéal mon fils chante
Pour ceux qu’on traîne dans le noir
Sur le sol du dernier couloir
Des chambres de tortures
Mon fils chante
Pour ceux qui ne verront jamais
Plus le soleil rouge de mai
Sur le port du Pirée mon fils chante
Pour ceux qui jusque dans la mort
Ont la force de vivre encore
Pour ceux qui vont vivre
Mon fils chante
Alors que je n’étais pas née à l’époque, je me sens pleine d’une curieuse nostalgie des espoirs avortés de ces années ben barka.Mes parents y sont pour beaucoup: ils m’ont tant parlé des luttes étudiantes , de l’espoir des jeunes marocains sixties et des mini-jupes dans les cafés mixtes:)(on croit rever).Il nous reste ce sentiment de malaise latent: on a tué l’espoir et condamné toute une génération(et les uivantes) à adopter une mentalité de mouton
salut Loula et merci pour le rappel.Non Ben Barka n’est pas mort tant que viveront des Loula et des supertimba.L’on peut, certe, condamner toute une génération; mais l’on ne pourra jamais tuer l’espoir. Vous êtes notre espoir.Allal un (jeune) révolré des sixties.
سلامالمشكل في المغرب أن السلطات تريد قلب الصفحة بدون ان يؤدي اي احد الثمنيريدون تصالح الضحايا والجلادين بطريقة كاريكاتوريةوالنتيجةانه رغم كل الكلام مازال المغاربةيتعرضون للتعذيبويمونون في اقسام البوليسقضية بن بركة لن يتم ابدا الكشف عنها لان السلطة لا تريد الحقيقة هل حقا لا نعرف من هم الجلادون
Bonjour à vous,@Supertimba, c’était certainement l’époque de tous les espoirs.@Allal, t’en fais pas je suis née quelques années après toi. Le devoir de mémoire est important.@Bluesman tu as tt dit.Bon pour ceux qui sont sur Rabat le 1er novembre le fil J’ai vu tuer Ben Barka sera présenté et je cite le courriel:- La projection du film » J’ai vu tuer BENBARKA » de son producteur Said Shimi en coordination avec le la Fondation Casablanca Films et productions le 1ier novembre 2005 à 8.30 h au théâtre Mohammed 5 à rabat ( Voir annonce en pièce jointe: résumé du film ) . Il y aura aussi demain:- Un sit in le samedi 29 octobre 2005 de 20 à 20 heures .30 du soir ( place Albarid ) avenue Mohamed 5 à rabat Et plus tard:- Une conférence au sujet de la réconciliation le samedi 12 novembre à rabat
On veut nous faire oublier l’Histoire en nous racontant des histoirs.. ou plutôt en ne racontant rien..En tant que « jeune », je ne connais que trop peu le personnage; quelques lectures sur le net, quelques articles par ci par là…Et contrairement à supertimba, le milieu où j’ai grandi n’en connait pas grand chose (ou n’a jamais eu l’occasion de m’en parler peut être)Vous, les « vieux » de la blogoma… parlez nous de cette personne.. kque representait elle quand vous étiez jeunes ? :)AYoub…
سلامفي الطفولة كنت استمع لحكايات اسطورية حول بنبركة من بينها واحدة تشرح سبب قتلهقام بنبركة بدراسة كل ميزانية المغرب فوق علبة عود الثقاب ووصل الي نتيجةان كل عائلة مغربية يجب ان تتوصل شهريا بمبلغ مالي من عائدات الفوسفاط هذا الأمر لم يعجب السلطات فاقدمت علي قتله
Loula,chaque fois que je veux émettre une opinion sur l’homme, je bloque, m’inhibe… je peux seulement dire que l’homme survivra à ses bourreaux, dans la mémoire des hommes. seule L’Histoire évaluera à leur jute valeur, les idées pour lesquelles il a été ainsi sauvagement éliminé.bonne fin de semaine Loula
En ce jour anniversaire beni ( ou maudit), quelques images-souvenirs ont ressurgi. La plus vieile image, c’était au lendemain de ce crime. J’étais au Lycée Lyautey à l’époque, encore gosse, et comme tout le monde, j’en discutais avec mes copains et copines du lycée sans trop comprendre le pourquoi du comment. Le jour même, la direction du lycée a fait placarder et fait passer dans les classes une circulaire interdisant aux élèves de parler en arabe et de « parler politique »dans l’enceinte du lycée. Plus tard, beaucoup plus tard, étudiant en France, je commemorais chaque année, presque relgieusement avec mes camarades de l’UNEM, et au-delà des clivages politiques et idéologiques » ce triste anniversaire. Et enfin, même plus tard après mon retour au Maroc, un heureux hasard de calendrier ( une manifestaion professionnelle qui se déroule régulèrement à cette époque) faisait que je me retrouvais presque tous les 29 Octobre de chaque année à Paris, et je me faisais un plaisir d’aller me receuillir devant la Brasserie Lipp. Hélas, la manifestation a été décalée un peu plus loiin en Novembre. Dernière image-souvenir : comme la plupart de mes amis et camarades de l’époque universitaire ont au moins une fois « piqué » – pour la bonne cause – un souvenir de la Brasserie Lipp. Moi, je l’ai fait une fois et c’était une petite cuillère à café estampillée LIPP. je ne l’ai plus. On me l’a piquée.Mehdi, repose en paix.ML…nostalgique mais pas amnésique
Loula la reconnaissante,bonjour,ils sont beaux tes posts et ce dernier vient apporter une preuve supplémentaire de ta sensibilité ,ton civisme et le haut degré de ta citoyenneté:comme Garamud,je suis inhibé lorsqu’il s’agit de parler de Ben Barka.Cela ne veut pas dire que je n’ai rien à exprimer à son sujet!Au contraire!Face à un monument gigantesque ,forcément ,on est saisi de vénération,et,le mutisme vient révèler que les mots sont très petits pour contenir ou décrire l’objet en question!Ils ont cru supprimer Ben Barka,mais ils n’ont fait que couvrir d’or sa statue ,et lui conférer,l’immortalité!Quelle bonne idée!La date de sa disparition doit devenir fête nationale:ce sera le sujet de mon prochain post!Elle vit dans nos coeurs cette personnalité:ce joyau de l’Afrique qui a fait trembler les puissants de ce monde!Fadi.
Pour Ayoub et d’autres jeunes. Petite contribution la mémoire de BE BARKA Al Mahdi Ben Barka est né en 1920 à Rabat au sein d’une famille modeste. son père était propriétaire d’une petite échoppe à la médina (Bqqâl). Au lycée Moulay Youssef, il montre très vite sa passion pour le savoir et la politique. Dès 1935 il milite dans le premier mouvement nationaliste l’Action marocaine. En 1938 il est le premier bachelier marocain reçu avec mention « très bien ». En 1943 il décroche son agrégation de mathématique, toute en poursuivant son action militante. Il est vice-président de l’Association des étudiants nord-africains. Professeur au lycée français Gouraud de Rabat; il enseigne les math aux élèves des classes préparatoires. Ses idéaux nationalistes n’ont pas faibli: pour affirmer l’identité marocaine, il arrive à ses cours vêtu d’une djellaba.Son intelligence particulièrement vive,sa capacité de travail peu commune et son patriotisme affiché lui permette rapidement de se faire remarqué par le palais. En 1944 le sultan Mohammed V le désigne précepteur de ses fils et il occupe un poste de professeur au collège royal. Le futur roi Hassan II est parmi ses élèves. Il crée au sein même du collège royal une cellule d’Istiqlalians. Il est le plus jeune signataire du manifeste de l’indépendance (le fameux manifeste du « 11 Janvier »- qui n’est pas seulement le nom d’une rue -) Furieuse, la France le fait arrêter. Il est condamné à 2 ans de prison. A sa libération il devient secrétaire administratif, puis membre du comité exécutif de l’Istiqlal. En 1948 il présente le rapport sur le Maroc devant les membres des Nations unies. Il a 28 ans Considéré par la France comme « l’ennemi le plus dangereux » du protectorat, il est exilé dans le sud marocain en 1951, mais ses contacts avec le parti ne sont pas rompues pour autant .Il participe à l’ organisation de la résistance marocaine, à la formation de l’Armée de libération et participe enfin aux négociations d’Aix-les- bains qui aboutissent à l’indépendance du Maroc.ll est élue en 1956 président de l’Assemblée national consultative. Bientôt rien ne va plus pour Mehdi au sein de l’Istiqlal. Pour lui,les dirigeants traditionnels sont responsable de la sclérose qui paralyse le pays. Il accuse même les hommes qui exercent le pouvoir de «négligences coupables ». Il dénonce la fraction réactionnaire du parti qui profite du pouvoir pour asseoir ses privilèges économiques acquis avant l’indépendance. Le 25 janvier 1959 il crée L’Union nationale des forces populaires, UNFP en qui les masses populaires commencent à se reconnaître. Pour beaucoup, c’est un précurseur. Sa ligne militante a toujours été démocratique. Son programme tenait en quelques idées-forces : assemblée constituante, réforme agraire, disparition des bases militaires étrangères. Il se voulait démocrate et socialiste. Son parti est ainsi de venue le parti des pauvres. Ben Barka se distinguait des autres dirigeants de l’istiqlal qui sont restés pour la plupart dans le giron du pouvoir. En 1961, une singulière conspiration visant le prince héritier est découverte. Ben barka est considéré comme le cerveau du complot. IL tombe des nues mais décide néanmoins de quitter le Maroc pour l’Europe. Durant deux années d’exil « volontaire », il voyage beaucoup, en Europe, dans les pays du tiers-monde. Il vit principalement en France. De retour au Maroc après la mort de Mohammed V, il pense qu’un compromis est possible avec le nouveau souverain ; mais il va vite déchanter car le roi Hassan II ne partage pas du tout ses perspective « révolutionnaires » ni sa conception de la démocratie .Il fait rédiger une constitution que Ben Barka critique publiquement. Quelques jours avant le référendum organisé pour entériner la Constitution, il sort indemne d’un accident de la route sciemment provoqué. 1963, il est élu aux législatives et l’UNFP remporte un relatif succès populaire, ce qui ne va pas tarder à le transformer en ennemi juré du palais. Juillet 1963 : la situation économique est catastrophique,les Marocains descendent dans la rue à l’appel de l’UNFP et de l’UMT. Ils réclament des réformes ; mais pour toute réponse ils obtiennent des démonstrations de force particulièrement violentes. Expliquant les raisons des échecs du régime, le dirigeant de l’UNEFP écrit : « La promotion nationale a échoué parce qu’elle n’a fait nullement appel à la participation active des populations rurales. La politique économique a échoué parce qu’elle a cherché toujours à servir les intérêts néo-colonialistes et un Etat de privilèges et d’exploitation. L’organisation constitutionnelle a fait faillite, parce qu’elle avait imposé un système de gouvernement arbitraire, au mépris des aspirations populaires, et parce qu’elle s’est pérmis,par tous les moyens, de fausser la représentation nationale. » Les moyens que dénonce Ben Barka, ce sont les deux principaux piliers du régime : l’armée et la police. UN seul homme détiendra entre ses mains durant des longues années ses instruments de répression : le général Oufkir. La colère du peuple n’est pas encore retombée qu’en bateau bourré d’armes est arraisonné à Kinitra. L’on voit,là, un nouveau complot contre le roi. Les arrestations se multiplient, des condamnations à mort sont prononcées, donc celle de Ben Barka. IL parvient à quitter le Maroc. Il n’y reviendra plus – en tout cas, vivant. Le 29 octobre 1963, une équipe de policiers français, d’agents secrets, de truands et de demi-soldes enlevaient Mehdi Ben Barka devant la brasserie Lipp à Paris. Personne n’a revu ce grand homme politique marocain qui était aussi un des grands leaders du tiers-monde. Mais ce mort sans sépulture demeure vivant .Comme l’avait bien perçu Daniel Guérin. « Ce mort aura la vie dure, ce mort aura le dernier mot. Allal. S Pour en savoir plus, 2 très bons livres : Ben barka, une vie, une mort de Zakia Daoud et Maati Mounib. Les assassins de Ben Barka de Daniel Guérin.
Bonsoir tout le monde,Ayoub, au delà du Marocain il y avait en Ben Barka l’anticolonialiste qui voyait bien que le néo colonialisme commençait à prendre une influence dévastatrice sur les ex colonies. Son assassinat organisé par Oufkir a impliqué bien du monde car le dossier Ben Barka est encore interdit de parution aux USA. Ben Barka n’aimait pas Ouflir car ce dernier comme tu as du le lire était avant tout un Aide de camp de l’armée coloniale. Il n’aimait pas non plus la tangeante qu’a pris le Maroc sous la férule de Hassan II. C’était une époque pleine d’espoirs il faut considérer l’effervescence internationale, du Civil Rights Movement aux USA aux guerres d’indépendance et la lutte contre l’hégémonie états-unienne dans les pays d’Amérique latine. Il y a eu auparavant l’assassinat: -de Farhat Hachad en Tunisie (1952)-d’Um Nyobe, Cameroun, en 1958-L’assassinat de Patrice Lumumba (Congo) en 1961 remplacé par le sanguinaire militaire Mobutu qui n »hésitera pas à dire quelques mois durant une entrevue télévisée à propos de sa fortune colossale et ce avant sa fuite » un président ne peut pas vivre de bananes » -Ben Barka est enlevé le 29 octobre 1965 et assassiné octobre 1965.-Malcom X est assassiné en 1966-1967, Ernesto Guevara mieux connu sous le nom de Che (expression argentine très répandue)est assassiné-Arthur Luther King est assassiné en 1968 en plein durant le mouvement des droits civiques et Johnson signera le Civil Rights Act juste après son assassinat soit le 11 avril.-1973, Allende meurt.Ayoub, connais-tu ‘expression « l3afia tate wled rmad? » C’est dans cette période que nous nous situons aujourd’hui.J’ai lu quelque part sur le net que l’anticolonialisme s’est mué en altermondialisme. Why not as long as Human Rights are protected that’s what counts.J’ai interrompu ce commentaire car j’ai pris une réelle « débarque » sur les escaliers et j’ai une cheville enflée, mais rien de grave je suis habituée aux entorses, demain l’hosto et après la physio:-)Mais comme Ayoub est Ayoub, je ne pouvais ne pas finir ce commentaire, les autres vous voudrez bien me pardonner, je vous reviens demain.
Ma pauvre petite loula, je viens à l’instant d’apprendre ton « débarquement » et je vais m’empresser de faire une « entorse » à ce post dédié à un grand bonhomme, et te souhaiter un très prompt rétablissement. J’espère que tu seras bientôt sur pied et que malgré ta cheville enflée, tu garderas ta modestie habituelle et surtout, tu ne perderas pas la main. je sais que tous ces propos sont très légers et ne cassent pas grand chose, mais, crois moi, ils émanent du fin fond de mes orteils. La belle jambe ! tu dirais. Allez, maintenant loula, lève toi et marche !ML… le pied !
Bonsoir,Prompt rétablissement Loula …
Loulaj’espere que tu te retabliras vite.bon courage
Bonsoir la coubania,La cheville va bien même si enflée et j’ai tellement à faire que je ne peux me permettre le luxe de rester allongée ces derniers temps and who said that women were weak creatures:-)Ceci dit, a lyoum c’est l’Halloween et devinez quoi, mon fiston et moi avons déjà préparé les friandises pour les enfants qui viendront frapper à notre porte. Mamemzelle Leïla a décidé d’aller chez une copine faire la tournée du Trick or Treat et mon adorable fiston a décidé qu’au lieu d’aller se remplir la panse de bonbons (de me tenir compagnie et d’offrir des friandises à qui oserait nous dire Trick or Treat. Ah les nanas!Mwah
en tant que Français, c’est surtout la trahison d’hospitalité qui choqué; le côté « vente » d’un opposant contre …Contre quoi, on ne sait pas, mais il est sûr que l’Etat Marocain a remboursé ce cadeau.Au-delà de la personnalité de Ben Barka, ce qui compte aujourd’hui n’est-il pas que la prise de conscience politique, de plus en plus vive apparemment, de la jeunesse Marocaine débouche sur un changement. il ne suffit pas de cxhanger la tête du mec qui est au pouvoir, il faut changer les comportements du pouvoir, et du citoyen.La blogosphèrocaine est une des plus attirantes blogosphères qui soit, pour un tas de raison: la courtoisie et la gentillesse n’empêchent pas de parler de choses fondamentales, de travailler sur plusieurs plans comme tu le fais toi, ou Garamud, Laseine, Chezrasade et tant d’autres.ça me ravit
Merci Allal, Merci Loula pour ces informations.Je savais que Ben Barka à travers la tricontinentale cherchait à faire un dialgue « Sud – Sud »Mais bon , je n’ai pas d’idée sur l’impact que cela avec le monde.Il y a certainement des archives videos… cependant pas diffusés.. je penseCe que j’ai regretté est ce qui s’est passé au Maroc : on a éludé la question ben barka dans les télés marocaines .. pour parler de l’independance.C’est dommage… Toujours difficile de s’informer au Maroc.Loula > Bon rétablissement et garde moi ma ration de bonbonssi tu as quelques articles ou livres à lire, concernant cette periode, dis le moi.Ayoub.. désinformé
Salam noble Loula,Avec beaucoup d’intérêt mais sans réagir, je te lis toujours avec beaucoup d’attention.Je me dois ce jour te remercier pour pour ta générosité et ton coeur d’or.Tu as été la première ma chère Loula à rendre hommage à ce Grand Monsieur qu’était BEN BARKA.J’apprécie ta simplicité et ta reconnaissance Loula.Si c’est sur le sol français, avec la complicité de salopards français que l’on a enlevé BEN BARKA, et j’en ai honte, je remercie DELANOE, le Maire de PARIS, à avoir été un des rares sur cette planète à rendre hommage à cet intellectuel marocain.J’ai constaté Loula que tu puisais tes sources d’information dans une presse que l’on ne peut pas taxé de partisane.Tes analyses sont justes et intéressantes à découvrir. Continue Loula.Le français que je suis à plaisir à te lire.Très agréable fin de journée à toi
Bonjour Fabrice,Crois-moi je n’ai aucun mérite. Juste une rebelle contre les sables de l’oubli.Je ne suis partisane d’aucune ligne éditoriale. Je fais comme beaucoup, je lis lesjournaux (4 parutions de l’Hexagone, 4 du Maroc et 5 du Canada en moyenne)plus quelques magazines, faut dire que j’ai le luxe de pouvoir le faire. Puis, je me fais une idée.Tu vois, aucun mérite:-)
Ayoub, Promis.
Bonsoir Loula,Si, si, j’insiste le merite d’essayer d’écrire la vérité est un grand mérite.Que lis-tu Loula de notre presse nationale?Je pense que le Monde en fait partie. Dans une phase financière difficile, j’espère que ce quotidien sera sauvéJ’espère que ton état de santé s’améliore Loula. Je te souhaite un prompt rétablissementCordialement
Loula la rebelle Bon rétablissement.J’arrive un peu retard et je vois que tout a été dit ou presque. Le témoignage de Laroussi est particulièrement touchant.Une pensée à la famille de Ben Barka qui attend toujours d’avoir un tombeau ou se recueillir. Et au salauds de la tribu je dis qu’il est grand temps de faire connaître la vérité et de dire ce qui s’est passé. On va pas attendre que les enfants du défunt nous quittent pour l’avoir cette vérité.
prompt rétablissement Loulakb…commémorable 🙂
سلامما يكون عندك باس
Bonjour à vous,La cheville est encore enflée, mais pas de béquilles donc tout va bien.Chaka, mwah et merci pour l’appel, désolée de t’avoir raté.
Bonjour Leblase,Au fait, est-ce le blasé ou sans accent? Merci de tes mots, chacune et chacun d’entre nous essaie à sa façon. L’essentiel est d’essayer.Au fait, impossible d’accéder à ton blog.
Loula,leblase, en argot, veut dire « le nom ».Car je ne suis pas blasé, pâs encore vaincu mais toujours combattant.Je m’étonne que tu ne puisses accéder à mon blog, vu le nombre de visites actuelles.As-tu les bonnes coordonnées?http://leblase.net
Salut,J’avais ecrit un post sur Ben Barka depuis la semaine derniere, mais il y a eu une deconnexion et j’ai tout perdu.Je voudrais dire que comme toute la genration nee avant 1965, je suis marque a jamais par la date de sa disparition. Quand nous etions etudiants au sein de l’ illustre UNEM, chaque annee nous celebrions le 29 octobre, date de la disparition de Mehdi, le 24 Janvier, date d’interdiction de l’ UNEM en 1972 et le 23 mars date des evenements de 1965. Quelque part, je suis toujours rempli de tristesse lors de la celebration de ces dates. Le Maroc a perdu en la personne de Mehdi un grand agitateur tiers mondiste qui avait a travers la Tricontinentale une aura dans tout le monde emergent de l’epoque. Depuis Bandoung en 1955, le Tiers monde et le non alignement avaient pris un tournant decisif. C’etait l’epoque du triomphe des mouvements de liberation nationale: Algerie, Angola, Mozambique, Vietnam… On celebrait les victoires. Puis vint 1967, la « naqssa » qui a mis le monde arabe « par terre » et qui n’a fait qu’enfoncer le clou de la « naqba » de 1948. Mais, la montee de la resistance palestinienne dans ces annees a la suite a la revolution algerienne et au flux nationaliste arabe nous donnaient beaucoup d’espoirs. Enfants, nous suivions ces evnements la, sans en comprendre la signification et on se mettait a croire a un Maroc meilleur. Mais nos espoirs se sont transformes en desillusions. La chappe de plomb s’est abattu sur le Maroc depuis le 23 mars 1965 et l’assasinat de Mehdi. Le nationalisme arabe s’est transforme en national dictatures de type Saddam ou Assad. Nos reves se sont brises sur le rocher de l’amere realite de la defaite de 1967 et du pseudo triomphe de 1973. Au Maroc, le systeme policier mis en place a reussi a matter et a faire disparaitre toute l’intelligencia progressiste et a la cantonner dans une opposition sterile. Puis vint l’affaire du Sahara et la marche verte et la, nous sommes passes au conscensus autour de Hassan II qui a fini par annihiler toute resistance ne laissant que quelques « fissures » d’ou s’echappaient de temps en temps une action de type spontanne ou progressiste.Quatre decades apres que reste il des reves de Mehdi et de toute une generation? Le Maroc est aussi sous developpe qu’auaparavant et le nombre de pauvres ne cesse d’augmenter, malgre les prouesses de l’ ONA et autres entreprises appartenant a l’oligarchie. Ou est la justice sociale? Ou est le developpement equilibre? Il n’y en a plus que pour les riches et leurs enfants. les autres n’ont d’autres choix que d’emigrer ou d’ointegrer le systeme ou d’accepter de le subir. Lui resister n’a pas ete chose facile pour certains qui l’ont paye cher de leur liberte.Mais sur la personne de Mehdi, il est des points qu’il faut absolument elucider et notamment son role dans l’elimination d’un certain nombre de cadres de l’ ALN ou du parti « Choura wal Istiqlal » de Med Ben El Hassan El Wazzani. Seul un travail d’historien peut faire l’inventaire de l’action de celui qui a ete un symbole pour tout un peuple.Chaka
Bonjour, LolaBravo et merci pour tout ce que tu nous donnes sur ce blog.ça fait vraiment plaisir de te lire aussibien quand tu racontes tes expériences dans la vie que lorsque tu évoques une partie de l-‘histoire du Maroc.On sent cet esprit milittant dans tes écrits.Et je ne le cache pas , on te lisant on sent qu’on a affaire à un écrivain .Tout ce que je demande c’est de pouvoir lire davantage de ce trésor que vous puisez dans vos origines et vos voyages ainsi que dans votre bon coeur… Merci.