C’est le temps de faire les valises. Tout comme une amoureuse qui va à la rencontre de l’objet de ses désirs, j’ai les papillons au ventre. Sensation de chaud et de froid qui ne me quitte plus. La gorge serrée et l’âme assoiffée. Je cherche à me calmer, histoire de me dire: franchement ma Loula, ce n’est pas ton premier voyage, ce n’est nullement ton premier amour.
J’ignore lequel d’entre nous porte la lance et qui est le réceptacle. J’ignore si les océans se confondent dans tes regards ou si tes regards les contiennent. J’ignore si je me perds en toi ou si tu me touches tellement que je me retrouve en toi. J’ignore si nous avons un début et quand arrivera la fin de celles qui déchire, vous laisse pantelante et sans voix, ou la faim, de celle qui soude et solidarise. J’ignore si j’erre en toi ou si tu me sauves de mes apnées. J’ignore si la terre cessera de tourner sans toi ou si je te retrouverai dans d’autres bras. J’ignore l’heure à laquelle je te retrouverai, mais je sais déjà à quelle heure je partirai. J’ignore si tu es bien là ou si je rêve de toi. J’ignore sous quel ciel je t’aimerai ni dans quels bras je te retrouverai. Tout ce que je sais c’est qu’aujourd’hui plus que jamais je pense à toi. Errer en toi encore et encore. Comme si tous les orgasmes du monde ne pouvaient me lasser de toi. Alors, je me dis qu’au bout de mes errances c’est vers toi que j’aimerais toujours revenir encore et toujours. La maison ne désemplit pas, nous ne parlons que de toi. On rit de moi et de mon amour pour toi. Oui, Loula on t’attend là-bas.
Je vous dis à la semaine prochaine et vous laisse avec Silvio Rodriguez le chansonnier cubain que j’aime énormément. En fait, je dédie cette chanson à Amina.
La Maza
Et celle-ci avec la grande Mercedes Sosa pour vous toutes et tous.
Gracias a la vida
tres joliment dit comme à chaque texte 🙂
bon voyage à zine, amuse toi bien, travail pas trop et embrasse cuba pour moi 😉
mwah mwah mwah
Bon voyage lalla 🙂
J’ai bp aimé le texte. Tu as le chic de m’émouvoir 🙂
Loula…Touché… J’en ai les larmes aux yeux.
Bien à toi
Loula, j’adore ton texte et le comprends, comprends l’amour d’une personne pour une terre même si cette dernière n’est pas la sienne, peut être parce qu’à la base je ne comprends pas les frontières..
bisouilles la cubaine
Loula,
Je t’envie pour deux choses:
1- Tu trouves toujours le temps d’ecrire sur tout. Comment tu y arrives? Honnetement, je t’admire. Chapeau bas.
2- Je voulais partir a Cuba il y a deux ans, mais a cause d’obligations professionnelles, j’ai fait marche arriere.
Passes mon bonjour a Cuba Libre et a La belle Havana; fais un tour au Buena Vista Social Club et salue les survivants de ma part.
Puis,le soir au moment de la coupure du courant, fumes un havane a ma sante et profites de la presence du Grand blond.
Amities
ah la la, mercedes is mercedes.
gracias compa
Loula twehchtek, fais nous signe 🙂