Comme je suis en convalescence et que mes neurones fonctionnent au ralenti, Claude prend le relais 🙂
Au loin j’ai cru voir
Au loin j’ai cru voir une belle dans le noir
C’était un prostitué fourbu sur un trottoir
Au loin j’ai cru voir un Renoir
C’était un supplice en sautoir
Au loin j’ai cru voir un brin d’espoir
C’était la pensée piétinée au fouloir
Au loin j’ai cru voir un chapiteau de foire
C’était l’intelligence traitée au boutoir
Au loin j’ai cru voir une belle histoire
C’était la théorie livrée au mouroir
Au loin j’ai cru voir un rêve d’ivoire
C’était la Raison sous la lame du rasoir
Au loin j’ai cru voir la libre plume dans l’écritoire
C’était Zola au travail dans “l’Assommoir”
Au loin j’ai cru voir l’aube en plein soir
C’était le progrès poussé à déchoir
Au loin j’ai cru voir j’ai cru voir…
Etait-ce l’égalité menée à l’abattoir?
© Claude Roda Daniel
Bon rétablissement 🙂
Celui-ci est un texte de transition je préviens les âmes chagrines que le prochain, il faut avoir beau coup de con passion pour son prochain, sera un texte de Q!
Naissance d’un dialogue des os pilant
-Le cheval étire son hétaïre et son ire est-ce responsable?
-Res pont sable du gros Sahel qu’a pas la cote de marmaille auprès de l’hôtel du petit Salé aux lentilles de contact…
-Dont acte de berbérie qui irera bien qui ira le dernier nier le dernier nié le der des ders le derouiche sabreur de Tozeur qu’a reçu un méchant sfax et sagem pas!
-Pas de cois s’en étonner de sang bétonné et de thon nez hé thonier!
-A quoi bon tout nier bien tout nier avec la petite écuyère avant de s’en sévir et demander de l’Aïd de l’Ayn à l’oeil pour revenir à la source de la charrue sur les étoiles.
-Vers l’assorti à ses sens sans dessus dessous frivoles son compost tel que Guillaume remonté vers le haut-de-chausse et non de par Dieu le bas de casse-croûte son vernis sage mai (pro)créant des créances sur l’avenir(e) divin(e) qui vient dîner?
-Et puis mollement s’asseoir sur le divan du désert sa re-pré-ostentation du désert de Saint Truc.
-Astuc’est bien à quoi ternir mon chaud Colas Lanvin sa purée de nous autres!
-L’hospitalité avec sa bouillotte de l’amer Père Noël de tous les vices ministres de la main occulte d’Akhénaton et de Fatima par idée fixe le chien de son obèse rixe couvert par l’assurance au beurre noir de rebis sexuelle…
-A’ Ramat houlala… Sa voisine son fanzine son magazne son coussin célestin c’est le destin de Youssef son zinédine-qui fait le ramdam-gît d’âne hé en ânon né n’est pas lire sois euro ma fille avec un doigt de clémence divine!
-Je prends de l’air et de l’échanson sabre au clair de lune j’aboie de loutre amère du petit peuplier en quatre…
-Sa cocotte minute son serpent sur les pistes et mes logis?
-Ne nous fais pas tes vapeurs qui t’amènent à l’orée du bois où le loup Tartan sur le dépistage des « ça vanne » le car avant sérail son chemin misogyne.
à suivre claude
Patrick, merci. Dis, j’ai des problème à insérer un commentaire sur ton blogue.
Claude, oh il carbure le poète. Tiens pour faire un peu de diversion 🙂
le petit bijou de vidéo de Crazy de Gnarls Barkley
Mwah
3la Slamtek 🙂
Porte toi bien.
Mwah
Bon de te retrouver. Remets-toi bien !
Merci Houda et Francis, si bon de se réveiller tous les matins, écouter le chant des oiseaux, s’émerveiller devant la tenacité du colibri qui défend son abreuvoir comme un lion. La vie est belle.
Mwah