Bon, je ne vais pas vous faire un dessin, ni encore expliquer le billet.
Mais le temps qui passe, sommes-nous toujours aussi pressés pour ne pas le déguster? Vite, awyez, faut y aller! Wa, on ne va attendre demain! Toujours la course! Et pourtant, ce serait facile de prendre le temps.
Je pense à ces mots non prononcés, à ces caresses non données, à ces appels non faits, à ces messages non envoyés, à ces incessants « remettons à demain ». À ces sourires crispés parce qu’il faut y aller. Mais, aller vers où?
J’ignore si je suis une bonne personne. Je le pense pas, du moins. Par contre, je refuse de me laisser happer par cette connerie de « performer. » Je n’ai jamais performé. C’est un terme qui m’est étranger. Malgré ma personnalité coriace, opiniâtre et tout le baratin, je n’ai jamais été compétitive. Je n’ai jamais profité de personne. Ce que j’ai, je l’ai gagné ou aidé à le gagner et je le partage aisément. J’ai eu la chance de recevoir de l’amour, fait que je le partage. J’ai décidé de vivre, oui à 200km/heure parce que c’est la seule façon de profiter de la vie. Je prends le temps, je refuse la pression (même si elle est omniprésente). J’ai décidé de prendre le temps de vivre. J’emmène ma mère en vacances parce que j’ai envie de passer du temps avec elle. De la prendre en photos, de la filmer et de l’écouter. De rire, et découvrir avec elle d’autres pans de vie. J’ai envie de faire le plein de tendresse à chaque jour que la vie fait. Serrer dans mes bras ceux que je connais et ceux qui me sont inconnus. Je me balance du « qu’en dira t’on! » Je n’y ai jamais prêté attention.
Non, je ne suis ni gentille, ni exceptionnelle. Nous sommes tous semblables, mais je refuse que la course à je ne sais quoi happe mon suc. Je veux vivre chaque moment et le déguster tel un délicieux fruit juteux. Je ne puis arrêter le temps, mais je peux le savourer.
Le temps qui reste
28 mercredi Mar 2012
Posted Le retour
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oulàà, je viens juste de rentrer et je tombe sur ça, j’aime les cons » c’est reposant les cons comme le feuillage au milieu des roses » c’est sublime. t’es une grande dénicheuses de perles..:))
et puis voilà, tu nous noies dans un torrent de tendresse, et puis avec ça tu dis que tu n’es pas gentille.
la performance, quel sujet ( bon là je me retiens ferme pour pas te dire qu’elle sape la magie et le plaisir au pieu, mais bon pour une fois je vais faire l’effort et rester correcte:))).
performane, concurrence et compétitivité, je mets tous dans la même besace portant le label « m’as tu vu », certains te diraient que ce n’est pas un choix, que tu es une chanceuse et que des fois c’est une histoire de survie.
d’autres, ils ont le choix, mais confondent salaire et qualité de vie,ils sont bien reposants ceux là.
moi j’ai fait le mien, je nourris aucune ambition à part, chercher à passer le moment présent de la plus agréable façon qui soit , et si je m’impose une pression, si ce n’est pas celle d’honorer une promesse, une parole donnée, ou une responsabilité,c’est le dépassement de moi même, une sorte de concurrence pas vis à vis de l’autre mais vis à vis de moi même, mes petitesses, mes nullités, mes médiocrités, mon incapacité à pardonner, ben comme pression c’est déjà baucoup de boulot.
pour le temps, pt’ain loula, ça se bonifie avec l’âge, suis plus heureuse qu’à mes 20 ans woullah . t’ai dit suis une tare, mais peut être que ceci explique celà, m’a fallu beacoup de travail à faire sur moi même, et il en reste davantage.
pourvu que ça dure.
Cela durera tant que nous prendrons le temps de vivre. Je t’écris plus longuement demain. Mais entretemps, laisse-moi te remercier de m’avoir donné le goût de reprendre le blogging.
Mwahates
A ta guise loula, surtout pas de pression, merci à toi..:))
A quoi sert de courir quand le robinet du temps est calé sur la plage verte de nos instants. Butinons les coulures de nos chemins en mâchant comme un brin la vanité de nos grands destins. Il sera toujours assez tôt, leurre de grandir mais pour l’instant je préfère vieillir sur les rides d’un visage ami sans nulle présomption de battre nul autre ne serait-ce que d’une plate couture.
A la commissure de vos rêves, comme sur des lèvres ardentes je veux embrasser la vie. Je vous le dis à vous qui dans les soyeux plis des mots êtes mes religieuses amantes….
Et moi qui arrivais toute déterminée à te répondre, voisine. Seulement, je n’avais pas prévu le beau commentaire de Mzabi le jardinier. Du coup, je lis et relis ses mots en écoutant Reggiani.
Mwah
moi non plus, rien à ajouter, je lis et relis et rerelis, c’est le meilleur hommage que je puisse rendre.
feignasses..vous vous accrocheriez à n’importe quel alibi pour vous taire..:)))
De la soie aux insultes, wa baaaaz a khouya baz. Non, mais attends, tu nous offres un magnifique commentaire qui nous laisse pantoises. Parce que devrai-je te le rappeler ni moi ni ma voisine ne nous penchons sur la poésie, alors préfères-tu que nous nous tordions à te répondre dans un idiome qui nous est inconnu? 🙂
Mwah
chacun sa façon de se répandre et la votre est loin d’être désagréable…
Mwahates à notre jardinier préféré!