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À quoi tient ce fil qu’est la nostalgie?  À un regard?  À un geste?  À une multitude de souvenirs?  À une senteur?  Au premier, au dernier regard?  Au dernier au-revoir?  Au bruit de nos pas sur les sentiers que nous empruntons? Aux histoires qui nous émeuvent?  À ces visages qui nous bouleversent de leurs belles personnes et vérités?  À dire vrai, je n’en ai aucune idée.  Je sais seulement que j’aime parce que le moment me l’impose.  Parce que l’être est invitant.  Il y a ceux qui se donnent et je les respecte et les aime.  Il faut aimer, vibrer, toujours garder la tête en dehors de l’eau.  Ne jamais sombrer dans le misérabilisme émotif, celui-ci conduit direct à d’autres -ismes.  J’ai la nostalgie de moments intenses d’amitié, d’affection non sollicitée; mais bienvenue.

J’embarque vers mon autre terre, mon autre matrie/patrie.  J’embarque sans savoir de quoi sera fait le voyage.  Je n’ai pas peur de me laisser emporter dans ces gigantesques oiseaux de métal.  Je pars en me disant que ce sera beau, merveilleux.  Parce qu’il faut bien se dire qu’il y aura toujours un, sinon des horizons.

Le carnet de voyage se fera au fil et au gré de la vie.  Je retrouverai ma ville tant aimée. Je me perdrai en faisant exprès, juste pour le plaisir de réarpenter une rue ou une avenue.  J’irai errer dans la ville et je penserai à toutes celles que j’aurais aimé voir m’accompagner durant ce court périple.

Mwah et à très bientôt!