-J’ai le coco qui ramollit et pourtant bien des destinations m’interpellent.
-Je passe ma vie à écouter, alors que je devrai la passer à admirer.
-Ah si tu savais!
-Justement, j’ai envie de sortir de moi et ne plus rien savoir. Ressentir ferait du bien pour une fois.
-Marre de Momonne, on ne peut passer sa vie à regarder les femmes s’enlaidir.
-Exactement, je te parle de ressenti. Laisse-moi te raconter.
-La prochaine fois, admirons l’admirable faune pour une fois.
Nos zhéros sont arrivés les bras chargés de crayons, de pâte de dentifrice, leur BA du séjour. Dolores viendrait nettoyer la maison et Marcello faire le chauffeur. Le temps d’une semaine, les voyageurs se sentiraient comme des rois, mais n’oublieraient pas de marchander chaque article au marché des artisans. La calculatrice mentale toujours en mode On. Ça draguerait les belles à la démarche féline et ça discuterait politique internationale en levant son verre bien haut. Ça promettrait la lune pour un baiser en se déculpabilisant arguant que c’est pour aider l’économie locale et que c’est mieux que prendre maîtresse. Il y aura des mi amol mi colazon. Il y aura les cadeaux et le viagra.
Ils rentreront fourbus avec une dernière pilule pour faire plaisir à Momonne. Et se mettront tout de suite une petite note pour acheter des strings afin que la BA du prochain séjour ait du sens.
Que dire …Zola est mort Vive Zola. tu es une caméra au style littéraire. tu décortique le peuple , tu en fait partie et tu le décris, en le sublimant, puisque ton écriture est art, sans fard car tu le vis
je suis fan toujours et encore
Ouch! 🙂 Merci ma belle âme à la plume implacable.