Ce soir, à As it happens, une émission radiophonique de la CBC, l’invité n’était nul autre que le Général Aoun. Comme qui dirait, il avait le vent dans les voiles. A la question comment voyez-vous l’après Hariri, il commence à parler des collaborateurs. Gee, Aoun a la mémoire courte, mais tout est relatif puisque Aoun a oublié qu’il avait les mains encore enduites de sang d’innocents. Morale de l’histoire: c’est une 7rira pardon un mezze typiquement libanais, Aoun a su avec qui collaborer, ça fait de lui un « libérateur » du Liban.
Un grand ami qui vit au Liban a envoyé le petit mot qui suit:
« Pour les élections libanaises, je crois qu’il ne sert à rien de parler du cirque. les positions changent comme les sous-vêtements et des fois deux fois par jour ! La pression est très sérieuse sur la Syrie, j’y étais la semaine dernière et j’ai le sentiment que quelque chose se prépare : soit une conflagration interne, soit un terrorisme bien soutenu des US. Toute la région bouillonne et la situation en Irak en devenant plus chaotique et tendant vers la guerre civile en exacerbant le confessionalisme sunnites – shiites et le séparatisme kurde menace les autres pays qui sont aussi une mosaïque prête à l’explosion.

J’y reviendrai plus en detail si vous le souhaitez. »
J’espère donc que mon ami y revienne dès qu’il aura fini de voyager.