C’était hier 13 lundi Juin 2005 Posted by louladekhmissbatataprise2 in Uncategorized ≈ Laisser un commentaire La bonne nouvelle, la libération de Florence et Hussein. Les mauvaises, il y en a tellement that I have the blues. Hier Journée mondiale contre le travail des enfants. Un article de l’Humanité Un million de mineurs enfants« Aujourd’hui, 250 millions d’enfants sont contraints de travailler dans le monde. » 73 millions ont moins de dix ans, 22 000 meurent chaque année d’un accident lié au travail, et environ un million triment à trente mètres sous terre, dans les mines d’Amérique latine, d’Asie ou d’Afrique.Après la lutte contre le travail domestique en 2004 et contre la traite des enfants en 2003, l’Organisation internationale du travail (OIT) jette un coup de projecteur sur ces travailleurs de l’ombre, exploités dans des mines d’or, de diamant ou de charbon situées dans des endroits reculés du Pérou, de l’Ouganda ou de l’Inde. En France, sixième pays contributeur de l’OIT qui verse 11,5 millions d’euros par an, la journée a été relayée par des spots télé et par une campagne d’affichage dans le réseau RATP d’Île-de-France. Les enfants des mines, qui ont parfois moins de cinq ans, sont les plus pauvres des pauvres. Ces petites mains passent leurs journées à extraire des pierres dans des tunnels à peine plus larges qu’eux et à transporter le minerai sur le dos jusqu’à la surface. Au péril de leur santé, ils utilisent du mercure toxique à mains nues pour extraire l’or des roches. Privés d, ils n’ont accès ni aux soins ni à l’école, services souvent absents. « Même dans les endroits où ils existent, la difficulté de leur travail les empêche de les fréquenter », dénonce l’OIT, qui rappelle que le travail minier aggrave le risque de tomber dans le trafic de drogue ou d’alcool, ainsi que dans la prostitution.Le travail des enfants est-il une fatalité ? Non, répond l’OIT, qui parle de cercle vicieux, tout en cherchant à le briser. Pour Thuy Phan, responsable du programme international pour l’abolition du travail des enfants (IPEC) à l’OIT, l’action doit être locale : « Il faut attaquer par la base et y aller village par village. Au Pérou, deux cents enfants d’un village ont été remis sur les bancs de l’école. Les interventions locales sont des portes d’entrée dans des milieux très fermés du tiers-monde. » Depuis sa création en 1992, l’IPEC totalise 1 200 programmes d’action. Malgré des moyens restreints, 240 millions de dollars de budget annuel, l’OIT s’est fixé pour objectif de faire sortir les jeunes de cet enfer d’ici dix ans. « Treize pays vont s’engager par écrit », – affirme Thuy Phan, précisant toutefois que c’est un problème intergénérationnel, qui prendra du temps. Même un chemin de mille lieues commence par un pas.Hélène Duvigneau Partagez ceci :TwitterFacebookWordPress:J’aime chargement…