Source Wikipédia

Parce qu’il est des envies qui démangent, des situations qui dérangent, le murmure des anges et ceux qui se vautrent dans la fange. Parce qu’il est des rouages et autant de galvaudages et que la sagesse n’est en aucun cas signe de l’âge.
Parce que nous avons oublié de prendre nos baluchons quand il fallait nous faire une raison.
Et pourtant! Si les murs de nos êtres pouvaient conter, la destinée en tremblerait. Parce que nous avons cru que tout ne pouvait être perdu, à force d’y croire, nous nous sommes laissé choir. Qu’importe s’il pouvait pleuvoir sur les rêves que nous portions en sautoir ? Nous les égrenions en espérant revoir de belles années sans déboires. Nous avons amassé les souvenirs sous forme de repentir. Nous avons accueilli le fouet des vents en nous imaginant être une maison aux larges auvents. Nous avons longtemps scruté le ciel tout en ignorant le fiel,et, en croyant fermement que ce dernier pouvait se transformer en hydromel.
Ici leur paradis et le nôtre dans une autre vie. En voilà une bien étrange bouffonnerie! Nous avons cru que les cris pouvaient se transformer en chants et, ainsi, apaiser les guerriers aguerris.
Nous avons ramé, godillé, pagayé et nagé. Mais, les rivages n’ont cessé de s’éloigner.