Parce qu’il est des envies qui démangent, des situations qui dérangent, le murmure des anges et ceux qui se vautrent dans la fange. Parce qu’il est des rouages et autant de galvaudages et que la sagesse n’est en aucun cas signe de l’âge.
Parce que nous avons oublié de prendre nos baluchons quand il fallait nous faire une raison.
Et pourtant! Si les murs de nos êtres pouvaient conter, la destinée en tremblerait. Parce que nous avons cru que tout ne pouvait être perdu, à force d’y croire, nous nous sommes laissé choir. Qu’importe s’il pouvait pleuvoir sur les rêves que nous portions en sautoir ? Nous les égrenions en espérant revoir de belles années sans déboires. Nous avons amassé les souvenirs sous forme de repentir. Nous avons accueilli le fouet des vents en nous imaginant être une maison aux larges auvents. Nous avons longtemps scruté le ciel tout en ignorant le fiel,et, en croyant fermement que ce dernier pouvait se transformer en hydromel.
Ici leur paradis et le nôtre dans une autre vie. En voilà une bien étrange bouffonnerie! Nous avons cru que les cris pouvaient se transformer en chants et, ainsi, apaiser les guerriers aguerris.
Nous avons ramé, godillé, pagayé et nagé. Mais, les rivages n’ont cessé de s’éloigner.
Fata Morgana
15 mercredi Août 2007
Posted Mes errances
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» Nous avons longtemps scruté le ciel tout en ignorant le fiel,et, en croyant fermement que ce dernier pouvait se transformer en hydromel. »Comment tu fais pour écrire ceci ? je n’ai meme pas ramé pour te comprendre et ton rivage me semblait de plus en plus proche et à mon gros désespoir Abou scorsese m’attendait avec un beau sourire et un gourdin rugueux qui en dit long : j’ai rebroussé le chemin et je me suis résigné à t’envoyer mon mwah télépathiquement 😉
« Nous avons ramé, godillé, pagayé et nagé. Mais, les rivages n’ont cessé de s’éloigner. »Loula, on ne saurait mieux dire la distance qui nous sépare des rivages d’une île baptisée Utopia.
Loula,Quel talent la verdad.Gracias pour ce tres beau texte.
Dima, tu ne me dis pas:-) Francis et Patxi, elle semble de plus en plus éloignée la rive dont beaucoup d’entre nous révaient. L’éternelle rêveuse que je suis croit encore que si ce n’est pas pour nous, peut-être le serait-ce pour les générations futures et encore..Mwah et bonne fin de soirée,PS. Patxi: espero tu mail.
Mais ma chére loula, crois-tu qu’ils pourront toucher la lune avec leurs doigts, les prochaines générations ? moi je ne le crois pas mais cela ne m’empeche pas de rever 😉 Le monde est en marche à part là où nos rivages recélent nos désillusions et nos déceptions. Meme les jeunes d’aujourdhui, là bas, là bas où nos berceaux ont accueilli nos cris de bébés, ont la tete ailleurs. Désillusion en désillusion et le reve continue. Ramons Loula ma chére, ramons… ;)Big Mwah 🙂
Dima, tout ce qui me vient à l’esprit c’est ceci: on a failli.Je te pensais au Maroc, donc tu es France? Va falloir que je te raconte une fameuse réunion de démocrates marocains à La Bourse de Saint Denis. Que de souvenirs et de frustrations!Mwah
ça tombe bien, ça va te faire un sujet pour un prochain billet ;)mwah 🙂
Transportée transportée transportée transportée transportée … méloncolique aussi C’est tout ce que je peux te dire lallaMais aussi BIGGGGGGGGGG MWAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHPS : là c’est moi qui rêve de plus en plus de te rencontrer en chair et en os 🙂
Loula, Liras-tu peut etre cette lettre ou plutot l’écouter ;)Bon Dimanche.
Dima, merci pour le vidéo. J,aime beaucoup Hoba Hoba Spirit.Marocaine, plus en chair qu’en os:-))) On va travailler dessus dans deux semaines vu que la semaine qui débute demain est infernale pour Loula.Mwah