Il est des jours où parler ne sert à rien. Des jours comme ça, j’aime visionner pour la nième fois Les invasions barbares de Denys Arcand et me demander par où faudrait commencer.. Mais tout le monde conviendra que le scénario est déjà écrit..
Cette humanité en question
09 jeudi Août 2007
Posted Denys Arcand
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Je n’ai jamais encore eu l’occasion ni l’envie de voir cette trilogie. Je me méfie des films que tout la critque adore et que le public semble suivre cette adoration juste comme ça :)Mais à voir cette extrait, je me dis que je devrai lui donner une chance.Ça va Lalla ? À bientôt.
Une mise au point à Sophia la barbouze montréalaise des blogs: Comme mouche on ne fait pas mieux:-)Que tu ne puisses me voir en peinture passe, mais là tu fais dans le maso venir te taper ma nullité toi la princesse des sans desseins. Yallah, du vent c’est la dernière fois que tu commentes ici.Va prendre un verre et relaxe, sors vois du monde, fais-toi un chum et cesse de nous pomper l’air avec tes manières de petite fille mal élevée.Sur ce, je mets le chaouch car malheureusement tu as encore à apprendre avant de jouer dans la cour de la liberté d’expression et de la démocratie.Sans rancune
Reda, va louer le film il ne laissera nullement indifférent.Mwah
Loula,Merci pour cet extrait.terrible silence en amerique du nord comme ailleurs, sur ces terribles chiffres, bruts de coffre.J’ai acheté une copie quand je vivais en Bolivie, et le film a été coupé 30 minutes avant la fin.Je n’ai toujours pas vu la fin depuis..que verguenza…je la verrais bien avec toi, un jour, si je retourne voir Pictou, Nova scotia, notamment. je m arreterai chez toi…Quant à Sophie, s’il le faut, je serais prêt à darle un poco de carino, porque me temo que es bien lo que esta buscando la chamita.Vale Loula, un fuerte abrazoPatxi
Patxi,Envoie-moi un mail avec ton adresse et je me ferai un plaisir de t’envoyer une copie originale (deux versions) et tiens pendant qu’on y est il y a à la fin cet adorable échange sur les ismes. Et comme je sais que cela te plaira je le poste. Il y a aussi une allusion à la mort de Félix Faure absolument succulente.Ok, on y a va: »-Qu’est-ce qu’on n’a pas été ?Au début on a été séparatistes, indépendantistes, souverainistes, souveraineté-associassionistes….-On a commencé par être existentialistes. Sartre. Camus…-On a lu Fanon et on est devenu anticolonialiste.-Après on a lu Marcuse et on est devenu marxistes… marxistes- léninistes,… trotskistes, …maoïstes…-Puis on a lu Soljenitsyne, alors on est devenu structuralistes,situationnistes…-Féministes- Déconstructionistes-Y a-t-il un « isme » que nous n’avons pas adoré ?- Le crétinisme. (Rémy ici dit)-A la fin des années 70, une jeune anthropologue de Chine est reçue au Canada…(…) L’université a envoyé pour l’accueillir le gauchiste de service. Moi.A un moment pour faire mon intéressant j’ai dit comment c’était extraordinaire ce qui se passait dans son pays, « On envie votre révolution culturelle. C’est formidable. »Je vois ses beaux grands yeux noirs se voiler. Elle se dit que cet individu est ou bien un agent provocateur de la Cia ou bien c’est le pire crétin de l’Occident.Elle avait vidangé du purin de porc pendant deux ans dans une ferme de rééducation par le travail. Son père avait été assassiné. Sa mère s’était suicidée.Et voila que le plus épais des canadiens français, parce qu’il avait vu les films de Jean Luc Godard et lu Philippe Sollers, croyait que la révolution culturelle chinoise était formidable.Dans le crétinisme, mon vieux, on ne peut pas descendre plus bas. »Et celle sur Félix Faure:Pierre : « Non la mort la plus douce, pour moi, c’est Félix Faure. »Diane : « Tiens donc. Explique-moi pourquoi je suis pas surprise. »Pierre : « On peut toujours rêver. »Louise : « C’est qui? C’est quoi? »Claude : « Le bien-aimé Félix Faure. »Dominique : « La Belle Epoque. »Claude : « Président de la République française en exercice. Son coeur s’est arrêté de battre pendant que sa maîtresse, l’admirable madame Steinheil, à genoux à ses pieds, lui prodiguait avec fermeté le pompier de tous les pompiers. »Louise : « Mon Dieu! »Pierre : « Les ennemis du Président s’écrièrent : Il voulait être César, hélas, il ne fut que Pompée. »Claude : « Et madame Steinheil fut surnommée la pompe funèbre. »Bonne fin de semaine et mwah!
Enoooooooooooooooorme.merci.Te mando un mail.saludos,Patxi