A tous les parents et surtout à nos enfants qui n’en finissent pas de nous écouter déblatérer à longueur de journée sur leur comportement. A mes champions qui sont si patients avec moi. A mon grand, qui, de son 1m80 m’écoute sans broncher et dont le regard si doux doit cacher parfois tant de frustration, à ma petite qui se défend de tout. Merci et mes excuses d’avoir à subir mes comme ceci et pas comme ça, viens ici, va là-bas, range ta chambre, brosse tes dents, n’oublie pas tes élastiques, fais ton lit, plie ton linge, lis au lieu de gratter ta guitare, baisse le son, fais tes devoirs, revois tes leçons, tu devras réussir tous tes cours de science, écoute-moi quand je te parle, ne pleure pas, utilise tes méninges, mets la table, laisse pas la vaisselle trainer.., t’as tes chaussettes de foot, t’as pratiqué ta partition, oublie pas de prendre les messages..

Bref, je vous aime et c’est peut-être pour cela que je vous casse les oreilles de cette façon.

Puis, je suis allée lire Ibn Kafka qui faisait référence à une émission que je ne rate presque jamais quand j’en ai l’occasion.

Je vais tâcher de vous rendre la vie moins difficile avec toutes mes expressions. Je vais tâcher de vous aimer plus, d’être plus patiente, de vous accompagner dans les moments de silence et de redevenir enfant par moments pour mieux comprendre les événements qui marquent votre vie. Parce que sans vous, sans vos sourires, sans vos regard, sans votre toucher, sans vos voix, sans vos pas, sans vos rires, sans votre présence je ne suis pas grand chose. On ne réalise jamais le privilège d’être parent. Vous allez me manquer atrocement la semaine prochaine. Mais vous serez là, blottis tout contre moi. Merci d’être mes meilleurs professeurs de la vie.

Mwah