Akli écrivait fredonner la vie. J’ai envie de la danser. Envie de me laisser aller, envie d’une grande farandole, pardon el 7ay7a. Mais, entre la groupie que je suis et le genre que j’assume, j’ai envie de danser. Si mes pas rejoignaient ceux de la vie, qu’elle me mène où bon lui plaira. Je la devine fatiguée, la vie, pour lui demander de fredonner les murmures que je pourrais inscrire sur les corps. Mektab a777 ya mektoub, ai longtemps cru en toi pour voir et assumer tes cicatrices et tes stigmas.
De ma naissance à aujourd’hui, j’ai vogué au goût du café corsé.
Hier, j’ai pensé: « Et si nous nous faisions la conversation et si nous, nous, écrivions la vie, autrement, à partir de nos balbutiements. »
Pas envie de laisser à quiconque l’opportunite de ré-écrire le scenario de mon existence et encore moins le choix d’arpenter nos corps et ce qu’il en restera.
J’ai toujours détesté les mathématiques et pourtant je me suis toujours entichée, de mathématiciens, biologistes, statiticiens, acceptant d’être et d’assumer mes probabilités. La poésie m’émeut, mais devient mon ennemie. Tellement navigué de cours en créatures, qu’à force de me perdre, je m’y retrouve. Et si aventure pouvait danser avec un prénom…I will be it!
Je n’ai plus envie d’être ailleurs. Pourtant, j’y suis condamnée. Alors, s’il me fallait crier mon être et mon devenir, oui je suis!
Je suis les hordes qui déchirent mon corps, je suis les chants qui l’exultent, je suis l’inconnue dans une voûte et pour rien au monde ne laisserai-je la poésie décrire l’univers que je suis. Née, je fus célébrée tout comme nous tous et toutes, enfin encore une de mes suppositions. Non, je ne suis pas une victime. J’ai encore le souffle d’amour de tous, mais je porte aussi la connerie du geste. Du con de cousin qui a cru marquer un point, au regard inquiet de ma mère qui a compris et celui de mon père qui a toujours deviné. Ce soir, j’ai dit: »pars ailleurs, ne t’installes surtout pas ici! Avec toute sa naïveté, il a tout simplement demandé « Pourquoi? Pars! Faudrait-il faire un dessin des desseins non accomplis?
Je ne veux plus rien, sinon ressentir les saisons. Tendre la langue et savourer les premières gouttes de pluie. After all, we all deal with life and the rest one way or the other.