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Parce que parfois, il suffit de se taire. Il suffit de vivre, d’assumer et de s’assumer, tout simplement. Il y a eu des visages, des amitiés rares. Suffit de fermer les yeux et laisser le parfum des souvenirs remonter et charrier ces moments de complicité. Ce matin, il vente fort et il me semble être un de ces immenses paquebots attendant une horde de touristes avant de prendre le large. Il y aura des souvenirs; il y aura des projets. Alors que je pensais avoir tourné la page, voilà que je m’embarque vers d’autres horizons professionnels. Je n’en dis pas plus pour le moment. Comme d’habitude, je me retrouve confrontée à mes démons. Qu’importe, ils font partie de moi et j’ai dépassé le stade de décortiquer. Que sera sera, il suffit de laisser la vague nous emporter et si le courant se fait fort, nager autrement afin de ne pas se noyer.
Un bijou que cette interprétation de Zahra Hindi
Bons vents nouveaux, Loula.
Croire que l’océan est vague c’est rater la richesse de ses abysses, glisser sur ses crêtes équivaut à le caresser sans le connaître.
L’échec dans une existence naît souvent de la peur de se découvrir, tel que tu le décris, ou de notre ignorance de nous mêmes.
Et pourtant le temps qui passe nous enjoint de ne pas en perdre une minute…
S’ill faut bien plus que des vagues pour faire un océan, une seule peur suffit à défaire l’existence.
Merci Yugurta et Francis, je vous tiendrai au courant, j’embarque en temps orageux, mais suffit de savoir naviguer entre les écueils, enfin je l’espère 🙂
Mwah